Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

mardi 28 décembre 2010

Mes jouets Citroën

des gros : au 1/7°

André Citroën les a peut-être rêvés
ils sont maintenant réalité
.

Pour les amateurs de Jouets Citroën, une date marquée d’une pierre blanche : 25 février 1927, sortie de la B14 « tout acier », à l’échelle 1/7è. Une énorme échelle (puisque le jouet mesure 53cm de long) si l’on pense que les autres jouets de la marque au chevron sont au 1/10ème. Trente pour cent fois moins. Aujourd’hui l’échelle courante des jolies maquettes automobiles est le 1/18ème. On monte parfois au 1/12è, c’est déjà gros et plus cher forcément. Exceptionnellement on arrive au 1/8è. Tel est le cas des maquettes (on ne parle plus de jouets) produites par Art-Collection-Auto à Cusset puis Vichy dans les années 1985, dont le produit phare est la célèbre Bugatti 35, avec des détails étonnants, boulons spéciaux inclus.



La B14 au 1/7è est entièrement en acier comme la vraie. Les portières sont ouvrantes. Elle roule réellement grâce à un moteur à ressort. Les phares peuvent s’allumer. L’intérieur est reproduit en tôle. Quelques couleurs classiques, bleu ; rouge ; ocre ; et un modèle spécial : le taxi jaune, emblème de la compagnie des taxis Citroën créés pour desservir Paris.





Quatre vingt cinq ans plus tard, les jouets d’origine sont rares et se vendent plus de dix mille Euros. Ayant survécu à la seconde guerre mondiale, ils sont devenus des œuvres d’art et il est difficile à l’amateur moyen d’en posséder. Encore faut-il qu’ils soient en bon état, et nombreux sont ceux qui accusent leur âge, sont rouillés, défraîchis, et ont perdu tel ou tel accessoire.

C’est le constat qu’à fait le premier le Comte Gianganti Colluzi, célèbre collectionneur de jouets habitant Lausanne, et créateur de la marque FULGUREX en Suisse. Marque connue surtout pour ses modèles ferroviaires à grande échelle : le comte construira au 1/32è de véritables trains à vapeur vive, produits aujourd’hui au Japon sous la marque ASTER. En 1985, il lance une série de répliques des B14 au 1/7è fidèles à l’original, sous la marque VILAC. Swiss made est-il précisé sur la plaque constructeur en laiton vissée sous les modèles. Ceux-ci seront ensuite diffusés sous le nom de BREPSOMN (que les anglo-saxons traduisent BREPSOMY), et figureront en bonne place dans les catalogues Danhausen's des années 1985. En bonne place signifie juste après les modèles de Vichy au 1/8è de la marque Art-Collection-Auto créée par Antonietti et Bossac, qui fabriquent les principaux modèles les plus célèbres de Bugatti, y compris l’Atlantic de Ralph Lauren.

BREPSOMN poursuit pendant quelques années la fabrication de ces répliques : la limousine quatre portes (sedan disent les anglo-saxons). Et le fourgon lancé en 1985, un van, dont l’avant est tiré de la B14, et l’arrière ressemblerait plutôt à une camionnette B2. Les modèles ne différent que par les couleurs de la carrosserie. Quant au van, sont fabriqués en plus des modèles courants une ambulance de la Croix Rouge toute blanche. Et une camionnette des Pompiers de Paris, toute rouge  avec une échelle sur le toit et un rouleau à l’arrière. La caisse de bois dans laquelle est rangée la maquette est recréée conforme à l’originale ; puis le jouet est protégé par une solide boite en carton ornée de la célèbre étiquette des Jouets Citroën.

Aujourd’hui, il n’est pas rare que des commissaires priseurs confondent le modèle d’origine et la réplique, et on raconte des histoires d’acquéreurs d’un jouet Brepsomn un peu frotté ayant acquis pour le prix d’environ mille Euros un jouet véritable qui en vaut dix mille.

Personne dans cette histoire ne s’est attaqué au torpédo à l’échelle 1/7è, dont les livres sur les jouets Citroën ne montrent que le prototype.

Je connais ces maquettes depuis qu’elles figurent dans les magazines spécialisés dans les années 1985. En 1976 j’ai commencé ma collection de trains à vapeur vive Fulgurex, et je côtoie de temps à autre des répliques Citroën notamment au bazar Vallira de Juan aux Escaldes en Andorre où nous nous rendons souvent depuis Toulouse. J’y ai vu des vans Brepsomn, et j’ai demandé à Mestrot, le président de Toymania, de m’en trouver un. Il réussit, et l’expose sur son stand à Rétromobile. On ne voit que lui à des kilomètres tellement il est gros et criard, jaune et noir, les couleurs du taxi. Je prends le van, et commence ainsi une collection qui se poursuit jusqu'aujourd'hui.


Voici le premier torpédo jamais réalisé, après le prototype Citroên dont on trouve la photo dans les livres spécialisés.


Celui-ci est le n°1/4, le seul à avoir des pare-chocs et le pare-brise nickelés ; une capote présentée fermée, des phares à l’échelle, et des finitions intérieures : du laiton guilloché pour le tableau de bord ; du nickel pour l’ovale entourant les instruments. Et même la mascotte est un éléphant d’argent, identique à celui décorant les radiateurs de Royale !

La capote fonctionne naturellement, et l’intérieur est revêtu de cuir, avec la technique du cousu main inspirée là encore des Bugatti. Ce n’est plus tout à fait du Jouet Citroën : on approche de la maquette Citroën !

Désir de vans

Dans l’ordre chronologique, j’ai pu acheter à Lyon ma première limousine sur laquelle je reviendrai. Elle restera solitaire quelques années, et collectionneur dans l’âme, je ne puis pas ne pas avoir une camionnette, pour avoir une représentation complète des fabrications Brepsomn


Voici le van que me vend donc Mestrot en 2005.  Il me l’a d’abord présenté au studio de la rue Chevaleret, d’une couleur verte salle de bains Jacob de Lafon. C’est vrai que c’est une couleur d’origine, mais je ne puis la supporter, et lui demande s’il n’est pas possible de le repeindre. Pas de problème, il connaît un artisan, « qui pour cent cinquante Euros de plus, fera l’amélioration ». Je demande les couleurs du taxi, et j’obtiens ce résultat. Vous aurez remarqué : je commence à sur-détailler : l’artisan a oublié le pare-brise dans la cabine de peinture ? Je le pose. J’ajoute les rideaux latéraux de toile tenus par de petites courroies ; les cuirs manquent à l’intérieur je les ajoute. Je garnis la caisse désespérément vide de panneaux ajourés de bois. Un escabeau pour grimper dedans. Un tableau de bord guilloché toujours style Bugatti. Un essuie-glaces. Je fais fonctionner les phares grâce à une pile de 4,5v glissée sous la caisse. Le feu rouge arrière fonctionne avec l'accu 12v qui alimente l'éclairage intérieur de la caisse. Et j’ajoute une sacoche d’artisan décorateur.


Et je trouve que Brepsomn n’a pas exploité toutes les ressources de son modèle. Qu’on ne voit pas grand chose de l’intérieur de la caisse. Et que la solution est que les hayons latéraux s’ouvrent pour montrer l’intérieur. Comme les voitures de livraison à la campagne quand le charcutier découvre son étalage et que l’on voit les pieds de porc à l’intérieur (c’est un exemple).

Pour ouvrir deux hayons, c’est un boulot énorme car il faut découper les côtés pour laisser une ouverture. Poser une charnière ; remettre un volet. Lui souder des verrous. Je transige donc pour un seul hayon, car quand on regarde d’un côté, on ne voit pas l’autre ! Et je décide de refaire tout l’intérieur, avec une banque du côté ouvrant. Et de l’autre puisqu’il n’y aura pas de hayon, je vais mettre un lit se repliant sur le côté quand il est fermé, et recouvrant l’espace libre au sol une fois ouvert. Il n’aura qu’une place, tant pis, et le conducteur devra poser sa tête sur la banquette, pour disposer de la longueur de 190cm. Si je fabrique tout cela, il me faut un toit ouvrant et je crée un toit ouvrant. Et si le hayon se lève, il faut un compas pour le tenir ouvert, et il faut que le compas fasse clic quand il est ouvert, pour que ça ressemble à un bruit de Porche. Et comme je commence à bien savoir souder, je fabrique toutes ces pièces d’horlogerie.

Et comme je me ballade à Ousson-sur-Loire, j’ai envie d’avoir une barque type Loire pour y poser un petit moteur hors-bord Johnson que j’ai importé des USA. Et comme des barques à cette échelle il n’en existe pas dans le commerce, je dois bien la fabriquer. Et comme des remorques à cette échelle ça n’existe pas non plus, je crée ma première remorque.

Et ça donne cela :



Cet exemplaire reproduit le véhicule de la Station Expérimentale d’Hydraulique Agricole et de Génie Rural, 19 av du Maine PARIS 15°, qui a été mon école d’où je suis sorti Ingénieur du Génie Rural, des eaux et des Forêts. Ce véhicule permettait dans les années 30 de jauger les cours d’eau. Il tracte une barque de service et est équipé de tous les accessoires permettant de séjourner et travailler sur place.

Il y a plein de détails et d’accessoires : intérieur cuir véritable ; banquettes démontables ; rideaux latéraux ; phares et lampes intérieures fonctionnent. Lit pliant. Hayon et portes arrière ouvrants. Galerie de toit, et crochet de remorque. On peut faire du camping comme tout fonctionnaire devrait le faire, fonctionnaire supposé être, par exemple au hasard, rattaché au service Hydraulique d’Arles pour jauger les cours d’eau en crue. On est dans une création symbiose de la doll house au 1/7è, et d’une maquette de voiture. On atteint le niveau des jouets uniques du magasin le Nain Bleu quand on en trouvait dans les années 1980, rue du Faubourg Saint-Honoré.

Mais je me dois de ne pas être égoïste. Vincent mon fils aîné partage ma passion. Il est libraire, comment lui faire plaisir ?

Découvrant très tard le musée de Mougins, j’y trouve invendues quatre camionnettes Brepsomn à l’état neuf, mais malheureusement très chères, ceci explique qu’elles y soient encore. Mais le musée va être vendu, avec tout ce qu’il y a dedans. La vendeuse me confie que les camionnettes ne vont valoir que 700 Euros, lors de la braderie organisée en octobre 2008. Je lui réserve la plus belle. Elle va me prévenir ! Et elle me prévient, un dimanche le plus fort. Et je lui dis oui. Et Philippe mon beau-frère, passe miraculeusement par Mougins, accepte de se détourner, de signer le chèque, et me ramène la voiture pour Noël de la même année ! Elle est superbe et nue. Superbe car de couleur Bugatti : bleu foncé pour le châssis et le toit ; et bleu clair pour le reste. Couleurs du Tank 57S ! la classe. Les roues sont couleur du châssis, et l’ensemble est très équilibré.

Elle est nue comme d’habitude : gris à l’intérieur. Caisse désespérément vide. Electricité non raccordée.

Et j’en fais ça, avec les suppléments habituels dont les rideaux latéraux qu’Anne a pris l’habitude de coudre :



C’est une camionnette de libraire, et ce qui est amusant naturellement c’est qu’elle est remplie de bandes dessinées à l’échelle.



Des garnitures intérieures réelles

Les B14 d’origine on un intérieur stylisé, mais bien réalisé : la tôle a été emboutie pour figurer les côtes des sièges et des garnitures de portières. Et le gris a été moucheté. Les répliques Brepsomn ignorent ces petits détails, et présentent un intérieur uniformément plat et gris. Seuls les sièges, à l’origine de bois sculpté pour figurer les côtes, sont recouverts de cuir véritable. Mais rien au tableau de bord. Rien au sol. Rien sur les côtés. Désespérément vide et donc pour moi frustrant. Seulement même si ce sont des répliques, elles sont rares et  anciennes, et, selon les spécialistes, on ne doit pas les modifier sans risquer de remettre en cause leur cote en cas de vente. Beau prétexte pour ne rien faire.

Habitant  Lyon je puis fréquenter les antiquaires, les beaux créateurs de soie, les magasins spécialisés, comme Chevillat que je découvre rue Corneille à côté de la rue Rabelais où j’habite Résidence de la Préfecture. Il possède tous les catalogues Märklin d’avant-guerre, et est passionné de tin plate luxueux : machines à vapeur notamment. Et sur ses vitrines trônent deux Brepsomn : un taxi Swiss made qu’il ne veut absolument pas vendre. Et une limousine ocre et noire qu’il consent à me céder.

Cette limousine acquise en 2000 restera cinq ans solitaire et nous suivra dans notre ferme du Gers puis à Toulouse. Je fréquente les magasins de cuir et amasse-au-cas-où des échantillons. Je fréquente assidûment avec Anne les magasins de tissu et accède ainsi aux fournitures destinées au patchwork. Découvrant de rares motifs Art-Déco, j’en fais une provision puisqu’il ne faut pas un métrage très grand, et j’amasse les fournitures.

 

Nous venons de déménager depuis mars 2007. les travaux de la maison sont très avancés. J’ai la vie devant moi et, libéré de mes obligations civiles, puis m’investir sérieusement. Et ce 5 avril 2008, je me lance : je bascule la voiture sur le côté ; puis sur le toit, (mais protégé par un épais torchon) et je gaine l’intérieur des portières, et raccorde les phares à une pile glissée dessous. Plus tard j'achèterai aux USA des manivelles de vitres nickelées, destinées à améliorer les voitures Pocher, je me confectionnerai une serviette de cuir Mulberry, et ça donnera le résultat qui suit.

Plus tard, je ne pourrai plus me passer de ces perfectionnements : l’intérieur devient accueillant. Le tableau de bord réaliste, avec des voyants à l’échelle. Une mascotte Voisin vient opportunément donner du chic au bouchon de radiateur. Un secret : la plaque d’immatriculation est complétée d’un feu rouge.  Les bas de porte sont une fois de plus revêtus de l’aluminium guilloché des Bugatti. Le haut d’une baguette d’acajou. On aurait envie de se réfugier dans le cocooning de l’habitacle. Les jouets Citroën deviennent raffinés !



Et cela vaut pour le taxi, qui avec ses bagages assortis prend une autre allure !



Dans la même veine, pourquoi pas du bleu ?



et…osons le rouge (et le noir)  :


Des remorques

C’est toujours pareil, l’important est de se lancer. Il est sûr qu’une remorque ajoute quelque 40cm à un modèle qui en fait cinquante, le tout atteignant la dimension respectable de près d’un mètre. Il faut donc y aller. Le secret ?

Des roues Citroën. Des ressorts, et du U de laiton qu’on trouve dans tous les bons magasins de bricolage. Il faut assembler et souder tout cela, et ajouter béquilles avant et arrière. Un  hayon ouvrant à l’arrière. Des vis partout, et du noir satiné où il faut. Une chaîne de secours est indispensable. Et un crochet évidemment.



Voici une Baby française inventée dans les années 50 par la Remorque Industrielle, boulevard Galliéni à Issy. Exportée aux USA elle deviendra un teardrop trailer, une remorque goutte d’eau. Même roues Citroën, une béquille à l’arrière. L’intérieur s’éclaire quand on actionne l’interrupteur au tableau de bord de la tractrice. Et naturellement, le capot à l’arrière s’ouvre pour découvrir la cuisine.




Et puis je fais la connaissance de Bob & Scott, les managers de la firme Aristocraft outboards, qui fabriquent de magnifiques hors-bord en acajou, avec une ligne étonnante de finesse, mieux encore que des Riva ou des Chris-Craft. Merveille ! Ils fabriquent également le modèle au 1/10ème. Je leur écris, en importe un, et le fignole car si la coque est très belle, les finitions ne sont pas à la hauteur ! Mais si je veux le tirer, il me faut une remorque, un trailer, et ça n'existe pas sur le marché !

J'ai la chance de trouver les dernières barres en U de 6mm en laiton, matériau qui disparait des Brico-marchés de France et de Navarre, je fabrique ça :



 
 
 
 
 
 
 


j'ai bien retrouvé les vitraux de Grüber, je peux bien avoir retrouvé le van de l'Hôtel Guétharia !


Des Kégresse

Citroën l’avait sans doute rêvé puisqu’on  peut en voir sur les affiches des Jouets Citroën, mais ne l’avait jamais réalisé au 1/7è : les autochenilles-jouet n’existent qu’au 1/10°. Pourquoi pas se lancer ? Je m’y suis mis en octobre 2009, et l’aventure aura duré un an tout juste pour en fabriquer quatre. Elles empruntent l’avant des modèles Brepsomn, mais présentent un arrière équipé d’un train  de chenilles construit « sur mesure » avec des pièces de Robot VEX importées du Canada, et renforcées par des roues Meccano soigneusement camouflées. On trouvera ci-dessous trois modèles, dont une limousine fabriquée pour la Norvège sur le modèle du prototype ayant réussi l’ascension du col du Grand Saint Bernard en janvier 1928, et qui était une vraie B14 équipée d’un train de chenilles P15N, N pour neige évidemment.

Le premier modèle est un simple châssis motorisé qui permet d’utiliser le dispositif marche avant-arrière, prévu par Fulgurex à l’origine pour télécommander les modèles, mais jamais utilisé. Il fonctionne en 12volts.



Le second modèle s’inspire des P17 militaires, mais est en réalité un modèle forestier. Beaucoup plus élaboré, il dispose de garde boues avant et arrière, et d’un pare-brise rabattable sur le capot.


Le troisième modèle  est un modèle très spécial : une limousine autochenille, telle que Citroën en fabriquait pour la Norvège. Les portières arrière ont été recoupées de 1cm. Un porte-bagages a été rajouté à l'arrière, ainsi que la malle. Et des skis ! sur les roues avant protégées comme il se doit par un « tasse-neige ». Et sur le toit, comme les véhicules réels qu’avait emmenés André Citroën aux Jeux Olympiques de Saint-Moritz en 1932, où il avait invité Charlie Chaplin.



Et voici ma petite entreprise (comme dirait Bashung !)


                                  
                                   

Et la radio-commande ?

Il n'en est pas encore question à la date de ce premier article. Au fur et à mesure de mes publications, vous découvrirez que j'ai fini par m'y mettre, réalisant les plans prévus par Fulgurex sur plusieurs modèles de limousine et torpédos, et camouflant les différents servos ; récepteur et variateur sous le châssis, sans que rien ne se voie à l'extérieur.

Il est vrai que posséder ces gros jouets ; les fignoler à l'intérieur avec garnitures en tissu assorti, tableau de bord avec voyants lumineux ; leviers de frein et de vitesse (non fonctionnels quand-même...quoique... !). Et enfin pouvoir les conduire à distance sans que l'on voie rien avec le volant qui tourne tout seul...

                                                       c'est super cool, comme on dit aujourd'hui !

Rendez-vous donc à la rubrique : my cars !

Bibliographie

3 catalogues de Danhausen’s (1983 ; 1986 ; 1989) montrant les modèles Antonietti-Bossac, créateurs de Art Collection Auto, ainsi que les Citroën Vilac en 1983, devenues Brepsomn en 1986, puis quasi épuisées en 1989.

1 revue MINIS JUIN 1976 Numéro 9 sur les jouets Citroën dont le prototype torpédo.

Automobile miniature N°11 Février 1985, un article sur la camionnette-van B14 au 1/7è.

Nombreuses revues et livres Citroën, montrant la fabrication des B14 et la gamme des Kégresse.

Le livre ci-dessous de Paul Weil et Jean-Raoul Chaigné, illustré par un taxi d’origine, difficile à distinguer du taxi Brepsomn ! Le comble est que Jean-Raoul avait dans sa collection personnelle deux Brepsomn dont une limousine verte, mais pas de taxi. J’ai eu le bonheur de lui livrer en septembre 2010 !




On consultera la cote auprès des sites suivants :
-ebay.com pour USA et ebay.fr pour les ventes en France
-liveauctionners aux USA où l’on trouve les prix de tous les modèles vendus depuis quelques années : voici le lien :

-les ventes aux enchères des grandes maisons comme Christies ; Osenat…
Voir également les sites :  bugatti-art-collection-auto ; camac.forum interactif ; ainsi que Fine art models aux USA. Large scale model au Canada vend toutes les maquettes de voiture au 1/8è actuellement disponibles, dont une B35 Art-Collection-Auto. Le magasin Tacot à Lyon dispose enfin de quelques modèles de Bugatti. Enfin le site : http://www.art-collection-auto-fontenelle.fr/ montre quelques fabrications Brepsomn.
Voir enfin le site de Brady Ward (scaleautoworks 46 Ann Logan Circle, Raymond NH 03077-1232  USA  phone/fax  603-623-5925 pour les quelques voitures au 1/8 fabriquées aujourd’hui aux USA, mais dont les carrosseries sont la plupart du temps en résine.

Et puis Drouot-estimations avec cette note du 23 mars 2011 :

EMail : estimations@drouot-estimations.com
Tél. : 01 48 01 91 00

Estimation : 1 000 - 1 500 €
Lot n°16 : CITROEN B14 1/7: réédition des années 80 de cette belle conduite intérieure représentative de la marque. Très bon état. Long.: 52 cm


Et puis : ne négligez pas le "bon coin". Ni évidemment Rétromobile tous les ans Porte de Versailles !



taxi sur-détaillé avec taximètre ; essuie-glaces ; garnitures de portières ; sièges assortis ; manivelles de vitres ; tableau de bord guilloché.


chenilles P15Neige (larges) avec réutilisation du pignon conique des pont arrières de B14. La barre tenant l’essieu arrière est renforcée grâce aux vis de 1,6mm à tête carrée de 1mm équipant les Bugatti, et que l’on doit découper à la fraiseuse une par une.
La cote du siège haut se plaquant au châssis est exactement à 80mm du sol. Le moteur est caché entre les deux trains.