Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

samedi 24 décembre 2011

roses de Noël

L’Hellébore noir, Ellébore noir ou Rose de Noël (Helleborus niger) est une plante de la famille des Ranunculaceae. C’est aussi l’herbe aux fous, pied de griffon, pied de lion, patte d’ours, rose de serpent ou pain de couleuvre. On verra plus bas pourquoi. C'est la seule espèce de la section Helleborus. Quand nous sommes arrivés en mars, nous avons de suite repéré les feuilles à l’Est, et découvert la floraison à Noël 2007. Apparemment nous avons le sol lourd qu’il faut, ainsi que l’ombre. Il faut soigneusement couper les feuilles flétries après la floraison, de manière à avoir de nouveau des fleurs l’année suivante….voilà le résultat.

Peut-être me « trompè-je » ? En regardant attentivement Wikipedia, il paraît que la floraison serait bien plus tardive : janvier à avril. Seule Helleborus ‘Early Purple’, une sélection à floraison précoce de Helleborus orientalis subsp. abchasicus, fleurit dès la mi-décembre – donc à Noël.

La rose de Noël, Helleborus niger, ne fleurit à cette période qu’à l’intérieur, en pots maintenus à température ambiante ! Nous aurions donc naturalisé :  Early Purple !


Depuis le Moyen Âge, la fleur est placée dans la  crèche. Elle symbolise la pureté et rappelle la légende à l'origine du nom de rose de Noël : la nuit de la naissance de Jésus-Christ, Madelon, une bergère gardant ses moutons, voit une caravane de bergers et Rois Mages traverser son champ (enneigé) pour aller offrir leurs cadeaux au nouveau-né. N'ayant rien à offrir, elle se met à pleurer. Un ange voit ses larmes (sur la neige), les effleure et fait éclore son cadeau, une fleur blanche ombrée de rose : la rose de Noël.


Au Moyen Âge, la plante s'appelait aussi aliboron, terme de l'ancien français issu lui-même du grec elleboros, folie. Considérée comme un remède universel contre la folie dès l'Antiquité, aliboron a pu être associé au nom de maistre pour désigner le médecin, puis le savant et enfin l'âne ou le « maître Aliboron », personnage ridicule car se mêlant de tout. Dès l'Antiquité, elle est d’ailleurs utilisée contre la goutte, certaines paralysies ou la démence. Elle est très toxique par des glucosides comme l'helléborine et l'helléboréine.

On a donc pris des risques insensés

en en mettant au centre de la table !