…après avoir repéré tous les restaurants à tapas de Biarritz, pourquoi pas le Miremont, face à la plage à marée basse ? C’est superbe ; chicos ; et les vieilles (ridées par le soleil donc bronzées) déjà attablées ont revêtu une barbotteuse immaculée blousant sur un simple jean effilé. Ca cause fort en espagnol devant le paysage de la grande plage, toujours les étrangers à l’étranger se comportent comme en pays conquis. Gourmandise de saumon au chèvre ; pommes de terre ; ventrèche ; salade verte, parée d’une asperge tout aussi verte. Eau municipale en carafe fraîche. Voilà le plat de résistance. Dessert ? difficile de choisir vu l’embarras du choix ! Un baba au rhum et ses framboises ; je prends un sénateur, gonflé de crème pâtissière, vu le lendemain des sénatoriales d’hier, et la victoire historique de la Gauche , ça s’impose !
La mer est basse, la plage est immense, et les premiers surfeurs sont déjà à l’eau. Nous sommes lundi, tout est fermé, sauf les restaurants ; l’église avec ses vitraux Mauméjean ; les marchands de sacs ; de fringues et autres chaussures ; les Nouvelles Galeries et les Halles centrales. Les Agences immobilières sont côte à côte, fermées elles aussi. Ca ne change rien car on a l’impression que s’il fallait vendre sa maison pour rechercher le bonheur ici, on aurait du mal à le trouver sauf à habiter dans une toute petite pièce. Comme il aurait fallu tout vendre dont le contenu pour acheter, c’est vrai qu’on n’aurait plus ni meubles ni bibelots à ranger. IL faudrait vraiment aimer la mer pour accepter de finir sa vie (tout ridé de soleil) avec un simple maillot de bain (et une serviette de plage quand-même) !
Le musée municipal est fermé, mais le Musée de la mer est une usine ouverte neuf heures et demie par jour, rentabilité des récents agrandissements oblige. On y va, à la recherche des vestiges Art Déco.
La mer est verte, les vagues puissantes et douces quand on est dedans,
c’est l’été indien
Qu’on est bien !