Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

lundi 25 juillet 2011

la voici !

Activité fébrile autour de la machine à coudre. Essais. Pinces. Courroies. Oeillets. Vis de 0,8mm pour les tenir derrière. Stress comme pour une naissance ! Et il pleut : juste le temps de la sortir pour la photo au flash !


oui, le hayon s'ouvre !

si l'on était en été, ou pourait découvrir !

le modèle, et le résultat au 1/7°














contrôle technique,
phares, OK










2005-2011 : les deux torpédo réunis



dimanche 24 juillet 2011

Haute couture

La haute couture commence par un patron découpé sur le (la) modèle. La voici en majesté. Vous voyez :  le bas est quasiment terminé. Je fais agréer as last as possible le patron en question par ma couturière perso, et peu importe qu'on soit dimanche, j'espère qu'elle va se mettre au travail !


Pendant ce temps je démonte l'ossature et la peins, avant remontage final :
ça ne va plus tarder !



la prochaine fois, vous découvrirez le banc d'essai que j'ai construit

pour lui faire passer le contrôle technique !

dimanche 17 juillet 2011

pièces détachées


de l'acajou pour les lisses

du vrai cuir vieilli pour la cabine


les leds s'allument en vert (contact) et rouge (le moteur tourne)












fermeture du hayon
le temps a passé :
nous sommes le 21 juillet


dessous : presque tout est branché dont le fil d'antenne sur son support acajou

la prochaine fois, je vous la montre à l'endroit !


samedi 2 juillet 2011

Euréka !

C’est le moment de soutenir les grecs ! Archimède réfléchissait dans sa baignoire le jour. Les idées me viennent au cours de mes insomnies nocturnes. Et je crois que je vais (enfin) aboutir.

C’est quoi le sujet ?

1-Je vous ai parlé dans mon premier article (décembre 2010) de mes « gros jouets Citroën », et de leur valeur marchande, que vous pourriez trouver phénoménale. Cela continue puisque sur ebay ces jours-ci étaient proposés plusieurs véhicules à 10.000 Euros. Des véhicules authentiques, donc rares et chers. Ils fonctionnent avec un moteur à ressort, technologie de 1925. Ce qui est beau est qu’ils aient survécu à la seconde guerre mondiale.

















2-Fulgurex inventant en 1985 le principe de « Rétromobile » appliqué à la reconstruction de la B14 Citroën à l’échelle 1/7°, avait prévu la télécommande (à distance donc) de ses répliques. Il proposait dans une notice très détaillée, écrite à la machine à écrire en trois langues, Français ; anglais et allemand (ceci destiné aux acheteurs suisses) l’installation de pièces Graupner, en vue de piloter à distance ses machines. Il équipait l’engin d’une batterie de 6 volts, et d’un variateur. Et le pilote pouvait s’exercer à exécuter des créneaux dans son salon. J’en ai des archives, n’est-ce-pas ?

Bon.

Je dis bon car m’étant procuré le dit variateur, j’en équipe une Kégresse, le châssis, pour en faire grâce aux chenilles fonctionnelles un tout-terrain, un half-track, et m’aperçois que le variateur (que l’on manie avec un levier) provoque bien marche avant-arrière, mais ne varie rien du tout. C’est marrant car on peut en tenant le volant faire tourner le véhicule en marche, mais cela exige des qualités de lilliputien et reste frustre. Nous dirons que nous sommes passés de 1925 à 1985, vous voyez cela fait 60 ans de progrès technique, mais il n’y a pas de quoi s’esbaudir quand nous voyons ce que l’on peut faire avec un simple iphone.















Entre-temps, Seagull m’oblige à passer le cap : il me faut reconstruire la télécommande, avec un servo de direction gauche-droite, exactement comme le train avant d’une automobile. Et pour les voiles il y a un servo-treuil, qui fait tourner une boucle sur laquelle sont prises les écoutes de foc et grand-voile. Pour cela il suffit d’une télécommande 2 voies FUTABA ATTACK 2ER, fabriquée au Japon, et que l’on trouve chez les bons revendeurs pour le prix étonnant de 52 Euros TTC. Avec cela on a 2 servo proportionnels, avec capacité à renverser le sens quand on s’est trompé entre droite et gauche. L’alimentation se fait par 8 piles rechargeables trouvées chez Lid’l. Rien de plus facile.

de gauche à droite : servo gouvernail-treuil-récepteur et piles-dans le puits à voiles l'interrupteur général

Pour un bateau à moteur, il faut faire pivoter le gouvernail, c’est facile. Mais il faut un mécanisme qui fasse varier la vitesse, en avant comme en arrière, et qui supporte un voltage élevé pour avoir de la puissance.

Je demande à mon magasin de modélisme, il me propose T2M Variateur Aquaspeed 50 pour moteur électrique de bateau. Il accepte 12 volts ce qui est parfait pour une voiture, l’accu embarqué alimentant moteur et aussi récepteur et servo de direction : on ne saurait rêver plus simple !

3-La nuit donc pendant mes insomnies, je me pose le challenge consistant à installer tout ce bazar (ça fait pas mal de fils à raccorder comme toujours) sur mon dernier modèle de B14 Citroën, la Normande. Si j’avais été malin, j’aurais commencé par une camionnette dont la caisse arrière fermée autorise un logement volumineux. Mais j’ai laissé passer l’occasion, même si je puis toujours m’y mettre direz-vous ! Là je voudrais que la caisse arrière soit libre quand la capote est ouverte, et ne me reste que le dessous. Et le capot moteur. Ce dernier va être mobilisé par l’accu 12 volts assez gros. Ne me reste plus que le dessous.

Le plus dur est de trouver la place idoine pour le servo de direction. Une fois qu’on a trouvé, c’est tout simple et on se dit qu’on aurait en effet pu commencer bien avant. Le récepteur lui est tout petit. Quant au variateur, lui, il est tout plat, le plus gros comme toujours ce sont ces tas de gros fils et leurs raccordements. Ne pas oublier de souder un condensateur ad hoc aux cosses du moteur (oui tout ça nécessite beaucoup de préméditation quand-même)

Je monte le tout, et mets en marche. Comme toujours, rien ne se passe ! C’est quoi le problème ? Nous sommes vendredi 1er juillet au soir.

Alors (ça se passe toujours la nuit) je mets en charge les piles de l’émetteur. Je mets en charge l’accu 12 volt car le variateur a une sécurité : il se met en rideau sous 5volts pour avertir le pilote du manque de carburant du bateau (je vous rappelle que tout ça est destiné au bateau moteur) de manière à ce que l’on rejoigne le rivage avant la panne sèche (vous voyez le principe de précaution appliqué au modélisme ?). Je me doute que mon accu tout neuf n’est pas chargé même s’il allume une petite ampoule. Je me lève de temps à autre pour vérifier que le chargeur ne met pas le feu au garage. Non.

Ce matin, samedi 2 juillet, je retrouve l’accu chargé le témoin de charge éteint. Pareil pour les piles de l’émetteur avec leur lumière verte. Je puis mettre tout en place, avec l’angoisse de mes connexions voiture car si on a interverti le plus et le moins, le variateur grille immédiatement (sans préavis ni couverture d’assurance, or le variateur vaut 59 Euros quand-même)


Et j’allume l’émetteur d’abord, il faut toujours l’allumer en premier. Il s’allume rouge et vert c’est bon signe ! Je branche les cosses de l’accu et rien  ne grille c’est bon signe ! Je mets le swich sur ON et la direction tressaute ! C’est un très bon signe ! Je commande le levier droite-gauche et la direction SUIT ! Génial ! Et je mets les gaz en marche avant et CA MARCHE ! même chose en marche arrière !


j'ai du repousser le moteur à l'arrière pour laisser de la place devant.
Quand la voiture sera à l'endroit, on me pardonnera car on ne verra rien n'est-ce-pas ?

Je crois que ça y est ! Je n’ai plus qu’à attacher tout ce bazar, et à renvoyer au tableau de bord les voyants qui montreront que le courant passe (j’ai acheté des leds pour ça, encore prémédité !)
Quelques nouveaux trous, vissages, soudures.

Ne restera plus que la routine : tout démonter, nettoyer, poncer, apprêter, et peindre.

Vous n’avez donc pas fini d’en entendre parler !

Car la prochaine fois, je fais une vidéo que je mets sur youtube !

nous sommes lundi 4 juillet : premiers essais