Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

vendredi 11 mars 2011

rue des parisiens

Du haut de la falaise, le chemin des douaniers domine la mer.








jusqu'à ce qu'on arrive aux Rimains









au retour, la rue des parisiens est habitée... par les parisiens (au travail dans la capitale car leurs vacances de février sont terminées)

ça ne peut être que le parc d'un ex capitaine (au long cours)


d'un côté les villas dominent la falaise (avec vue sur mer)


et côté rue, on ne voit que l'arrière naturellement !



























j'aime beaucoup l'arrière de la  villa "le clos" on dirait des vitraux de Grüber !


des vitraux, il y en a dans l'ancien local des Affaires maritimes, reconverti en restaurant.



pour les parisiens évidemment !





                               déjà en 1934 on ne cha(h)utait pas sans l'autorisation de l'Administration !



vous connaissez tous cette discrète adresse, of course ! 


le matin, on vous offre un bouquet de primevères avec les croissants du petit-déj !

au temps des éoliennes

La façade maritime entre Cancale et le Mont-Saint-Michel constitue un vaste polder : les terres y sont plus basses que le niveau de la mer, et encore celle-ci n'est pas montée au niveau qu'elle atteindra après la fonte des derniers glaciers d'Antarctique.

Qui dit polder dit culture du blé, et pour moudre le blé il faut de la force motrice. Alors sans attendre les éoliennes d'aujourd'hui on construit des moulins à vent.




alignés sur la digue, le coq (gaulois ?) sur le faîte  (à moins que ce soit un hommage à Madame Poulard ?)





fascination des anciens engrenages...


la toiture roule sur un train de galets pour s'orienter au vent



et une pédale d'accélérateur permet d'ouvrir les pales de mélèze pour modifier la vitesse !



mais grâce au régulateur (à deux boules), le meunier est protégé et peut dormir tranquille

dans le ronronnement des paliers et le souffle du vent
comme sur une Bisquine...



visite du mont Poulard


C'est la saison pour faire des visites illustres : nos contemporains attendent le printemps pour sortir, et les lieux célèbres sont (presque) accessibles !



J'ai bien fait de dire : presque, car plus on se rapproche, plus c'est mouillé !


On ne peut accéder que par la route centrale et tous les parkings ont été évacués !


on finit par escalader le mont et aborder les choses sérieuses :




l'omelette la plus chère ...d'Europe ! que dis-je ? ...du monde !



La mère Poulard développa sa recette après avoir remarqué que les pèlerins arrivaient affamés au Mont-Saint-Michel. Il lui fallait donc un plat facile et rapide à préparer à toute heure. Aujourd’hui encore, on peut y voir battre les œufs en rythme avec un long fouet dans un grand récipient de cuivre.

Lorsque le restaurateur parisien, Robert Viel, écrivit à la mère Poulard pour lui demander sa recette, celle-ci lui envoya cette réponse :

Monsieur Viel,
Voici la recette de l’omelette : je casse de bons œufs dans une terrine, je les bats bien, je mets un bon morceau de beurre dans la poêle, j’y jette les œufs et je remue constamment. Je suis heureuse, Monsieur, si cette recette vous fait plaisir.
Annette Poulard


le rite respecté, on va saluer le patron :


Saint-Michel trucide le démon, (qui ressemble à un gros silure), et me fait penser (irrévérencieusement) à la vieille formule :
"Mammouth écrase les prix..."

Un dernier petit coup avant de partir


la nuit tombe tôt l'hiver, et nous quittons la Merveille illuminée