Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

vendredi 11 mars 2011

au temps des éoliennes

La façade maritime entre Cancale et le Mont-Saint-Michel constitue un vaste polder : les terres y sont plus basses que le niveau de la mer, et encore celle-ci n'est pas montée au niveau qu'elle atteindra après la fonte des derniers glaciers d'Antarctique.

Qui dit polder dit culture du blé, et pour moudre le blé il faut de la force motrice. Alors sans attendre les éoliennes d'aujourd'hui on construit des moulins à vent.




alignés sur la digue, le coq (gaulois ?) sur le faîte  (à moins que ce soit un hommage à Madame Poulard ?)





fascination des anciens engrenages...


la toiture roule sur un train de galets pour s'orienter au vent



et une pédale d'accélérateur permet d'ouvrir les pales de mélèze pour modifier la vitesse !



mais grâce au régulateur (à deux boules), le meunier est protégé et peut dormir tranquille

dans le ronronnement des paliers et le souffle du vent
comme sur une Bisquine...