Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

mercredi 28 septembre 2011

marée basse













Eh oui ! on se lève (tôt) pour aller au boulot, pour aller à la pêche dans notre cas, et on se rend au port. Il est entouré de hautes murailles, délimitant des bassins, entrecoupées de passes, enfin on rejoint son anneau. Pour les marins, des passerelles perchées, pour que les bateaux passent dessous (à marée haute). Pour les bateaux, des portes qu’il faut franchir, bien au milieu, sinon on tape d’un côté ou bien en face !


































Ce matin, il y a comme une atmosphère de grève : la mer s’est retirée, les bateaux s’écrasent sur la vase, leurs chaines rouillées pendantes, comme après un tsunami. Il n’y a plus de tirant d’eau, sortie impossible ! Idem si l’on était en mer, et que l’on souhaite rentrer à la maison. Impossible aussi. On chercherait un passe-droit,  qu’un candidat aux élections fasse ce qu’il faut par exemple, eh bien : personne à qui faire appel : c’est marée basse, et cette interruption de la navigation a lieu deux fois par jour ! Incroyable non ?


La Ville loue aux pêcheurs d’adorables « cabanes », avec des rues qui ont des noms ; des escaliers ; des bancs ; des vestiges des naufrages passés. Je cherche à louer : impossible, les pêcheurs doivent avoir un havre, un pied à terre, en cas de marée basse, et ce vingt quatre heures sur vingt quatre, car la marée basse peut avoir lieu n’importe quand.


Je trouve la barque de mes rêves, toute verte, et remplie d’apparaux. Biarritz dépend du quartier maritime de Bayonne, quai de Lesseps, et le numéro d’immatriculation commence donc par BA. Je connaissais à Brest un chalutier nommé ESPOIR. La barque verte se nomme BIZOU. Trop cool !













Heureusement, le restaurant « Le Corsaire », autorisé par son nom à pratiquer des prix cassés, a mis les sardines pêchées la veille au réfrigérateur, et me sert un régal grillé. Hum ! Que c’est bon !














Ce n’est pas Bizou mais Pizou !

Dommage !