Ceci est mon blog d'origine, à consulter avec ses pendants : "Mes amis papillons" et la "Gazette des arts"

samedi 5 novembre 2011

une heure de Toulouse

Il y a deux solutions pour optimiser le transport vers Toulouse, la Capitale, la Bibliothèque rue du Périgord ;  les cliniques ; le dentiste ; le kiné ; le musée des Augustins ; Saint-Sernin ; Saint-Raymond ; Saint-Etienne ; les cariatides des façades…le Grand Hôtel rénové…le Marché Victor Hugo…le restaurant l’Entrecôte…la Garonne….












D’abord le train. Quand on est seul, c’est le must : durée : aller, une heure un quart, il suffit de descendre gare Sainte-Agne, et de prendre le métro arrêt Carmes. On économise au moins quinze minutes comparé à la descente gare Matabiau, et on arrive sur place vers 10H12. A cette heure, comme on est en formation TER on peut même voyager en première avec un billet de seconde ! Retour encore plus facile avec le train d’Hendaye, (ça fait rêver non ?) départ 13H30, on arrive à 14H15 parce que le train ne s’arrête pas ! Quatorze heures quinze, on peut passer tout l’après-midi chez soi, c’est bien commode quand on est parti à 9H pile : cinq heures transports compris, il est difficile de faire plus court, mais on a le temps d’aller chez le droguiste acheter de la teinture pour cuir. Des ampoules 12v et des leds miniatures au magasin d’électronique de la place des Carmes. Passer une heure chez le kiné. Aller chez l’encadreuse de tableaux rue des Paradoux voir ce qu’elle a préparé pour vous depuis la fois dernière. Aller rue Ninau renouveler la poutargue du matin. Et déjeuner rue Riquet d’un sublime Kebab avec des frites salées bien grasses dignes des meilleurs sandwiches d’Istanbul.

Pendant le trajet, on peut se lever ; aller aux commodités. Et puis réfléchir, faire des plans sur la comète, et décider des courses à faire pendant l’intervalle entre les trains.




Si l’on est deux, la voiture devient rentable. Cela peut être plus commode, pour ramener des objets contondants dans la malle. Et se dérouter, passer par IKEA (exercice dangereux dont on ne ressort jamais sans avoir acheté des bricoles dont on n’avait pas besoin et amputé son pouvoir d’achat de 129,99 Euros alors que les bricoles ne valaient que 19,99€) ; ou en allant à Portet retrouver le magasin « Du bout du monde », au cas improbable où _sait-on jamais ?_on trouverait un Bouddha en pierre reconstituée grandeur nature (en solde !).










Le moment difficile, c’est quand on décide de rentrer vers 17Heures, heure à laquelle tous les Toulousains sans exception reprennent leur voiture, et se bousculent pour regagner à la hâte leur domicile situé en banlieue, (car ils n’ont pu faute de place au centre Ville y installer une piscine, et se sont résignés à acheter leur villa à quinze kilomètres).
































Dépassé Muret, la ville de Clément Ader, on souffle pour retrouver les vrais gens (d’en bas) qui habitent la campagne, et bientôt la montagne (en haut).


Quand on distingue les Pyrénées, ouf ! on voit des brumes ; les pics bleus se superposent aux collines violettes des premiers plans. L’air redevient pur ; les véhicules moins nombreux. Et sur la file de gauche, le régulateur bloqué sur 132Km/H (il a été étalonné avec le GPS pour respecter strictement les 130Km/H réglementaires car les radars pullulent), on peut sans trop de frayeur doubler les camions longs-longs illuminés comme des arbres de Noël et enrubannés d’un vortex d’eau de pluie.















Avec 96Km, le temps de parcours est identique à celui du train. On peut prendre des photos, puisque l’autre occupant conduit, on peut bavarder, mais on ne peut aller aux commodités !

Train ou voiture

On a le choix !